Dans son rapport sur l’Internet des objets en 2018, la SEE indique que l’on devrait compter environ 40 objets connectés par Français en 2022.
Dans son étude sur les objets connectés, la Société de l’Electricité, de l’Electronique et des Technologies de l’Information et de la Communication (SEE), évoque des estimations qui vont jusqu’à jusqu’à deux milliards d’objets connectés d’ici 2022 en France, soit 40 objets par personne. Cette étude, citée par le site spécialisé VIPress.net, a été rédigée à l’issue de plus de deux années de travail, à partir de 2015. Elle a associé des industriels et des spécialistes du domaine et fait un point particulier sur la question de la cybersécurité, principal frein au développement de L’IoT. Selon la SEE ce problème appelle des solutions au niveau des architectures, des protocoles et des objets, sans oublier les systèmes de détection d’intrusion et le problème épineux de l’identification et de l’allocation de droits d’accès. Elle introduit de nouveaux concepts de sécurité aptes à contrer les vulnérabilités propres à l’IoT : objets « Secure by Design », autorité centrale chargée de gérer le système de sécurité versus approche décentralisée de type « blockchain », techniques d’auto apprentissage pour les systèmes de détection d’intrusion.
Selon la SEE, les technologies de l’IoT devraient en tout cas permettre, en France comme dans la plupart des pays industrialisés, de gagner quelques points de croissance, évalués à horizon 2021/2025 aux environs de 3 à 3,5% de PIB. La valeur ajoutée induite par l’IoT va en effet bien au-delà du marché direct de la vente d’équipements : il ouvre la voie à des gains de productivité dans tous les secteurs de l’économie et permet d’évoluer d’un modèle de consommation fondé essentiellement sur la possession, avec une faible utilisation, vers un modèle de partage et d’utilisation maximale des actifs. L’IoT peut ainsi devenir l’allié d’un développement plus durable, analyse la SEE. Par ailleurs, la croissance des dépenses liées à l’Internet des objets est aujourd’hui trois fois plus rapide que celle des marchés de l’IT., notamment parce qu’il conjugue les radiocommunications, le cloud et le big data.
La Rédaction, Digital CMO