Celles et ceux qui attendaient des annonces tonitruantes de la part d’Amazon en sont pour leur grade : à l’occasion de sa conférence annuelle à Paris le 27 juin, le GAFA s’en est tenu strictement à l’approche très « B2B » de son événement.
Concrètement, Amazon est une entité scindée entre son activité de vente aux particuliers et les solutions de service web qu’elle commercialise vers les professionnels.
Lors de cet AWS Summit 2017 de Paris, le 27 juin, Amazon s’est clairement focalisé sur les clients de ses services web et, principalement, sur ses offres de cloud. Il n’a donc pas été question des sujets « grand public » associés à Amazon, comme la date de la disponibilité en France de son système Echo et de sa solution d’assistance vocale Alexa, de ses possibles investissements dans des commerces physiques ou des évolutions de son service Premium.
Concrètement, Amazon s’est concentré sur les services web proposés en France et a donné des précisions sur ses infrastructures et sur l’écosystème développés dans l’Hexagone, alors que l’entreprise a la réputation d’avoir concentré l’essentiel de ses ressources en Irlande. Sur son site dédié à l’AWS Paris, Amazon expliquait : « Pour la première fois en France, nous vous révélerons des secrets jusque là bien gardés sur l’architecture réseau, les régions, les zones de disponibilités, le matériel, etc. Voilà une occasion rare de soulever le capot d’AWS: ne la ratez pas ! »
« Les deux principaux messages d’Amazon lors de se conférence française étaient effectivement sa forte implication locale et le fait qu’il était un acteur incontournable du cloud, notamment du fait de la qualité de ses services », estime Edouard Brèthes, cofondateur de l’Apptelier.
Pour donner la preuve de son investissement en France, Amazon avait délégué cette année à Paris Werner Vogels, son Chief Digital Officer (CTO). Par ailleurs, Amazon avait mis en avant ses partenariats avec plusieurs grandes ESN françaises, comme Sopra-Steria ou Capgemini Sogeti ainsi que 25 autres partenaires technologiques de l’entreprise.
Pascal Boiron, Digital CMO