Oracle a confirmé l’embauche de 5 000 personnes pour développer son activité cloud aux Etats-Unis et 1 000 autres dans la zone EMEA. Il faut dire que cette branche a progressé de 58% en 2016/2017 (juin à mai).
La progression des activités des éditeurs dans le cloud n’est plus considéré comme une menace par les investisseurs et les analystes, au contraire. La dernière annonce d’envergure à ce sujet a été dévoilé par l’agence Bloomberg : Oracle se prépare à recruter 5 000 personnes pour son activité cloud aux Etats-Unis, en plus des 1 000 embauches annoncées pour la zone EMEA.
L’investissement est compréhensible, dans la mesure où cette activité a progressé de 58% pour l’exercice 2016/2017, pour dépasser 4,6 milliards de chiffre d’affaires. De son côté, le chiffre d’affaires global d’Oracle n’a progressé que de 2% mais il atteint 37,7 milliards de dollars. Cela signifie que le cloud ne représente encore qu’environ 12% des revenus totaux de l’éditeur.
Le principal enseignement de cette information est qu’Oracle est désormais convaincu que son avenir est lié au développement du cloud. Fin 2016, il a d’ailleurs déboursé par moins de 9,3 milliards de dollars pour racheter NetSuite, éditeur de logiciels dédié au cloud.
Cloud : la guerre des annonces
L’investissement d’Oracle est par ailleurs à mettre en relation avec le développement du cloud chez Salesforce, concurrent d’Oracle (l’entreprise est pour rappel présidée par Marc Benioff, ancien Vice-Président d’Oracle…). En l’occurrence, Salesforce vient d’annoncer qu’il approchait des 10 milliards de dollars de chiffre d’affaires dans cloud, soit plus du double qu’Oracle, alors que celui-ci avait annoncé qu’il serait le premier à passer le cap des 10 milliards.. De nombreuses entreprises du numérique paiciticpent à cette joute, dont Microsoft ou Amazon, principalement en tant que fournisseurs de services cloud.
Pascal Boiron, Digital CMO