Suite à la nouvelle levée de fonds mentionnée par le Wall Street Journal, xAI, la startup IA d’Elon Musk, semble avoir désormais les moyens de monter en puissance sur le marché de l’IA générative. Avec l’acquisition de 100 000 processeurs IA et la sortie probable d’une version mobile concurrente de ChatGPT xAI revient clairement dans la course face à OpenAI mais pas seulement.
Les VC continuent continuent de faire confiance à Elon Musk. La levée de fonds de 5 milliards de dollars, mentionnée dans la presse américaine, intervient après une première levée de fonds de 6 milliards de dollars en mai 2024 auprès des fonds Qatar Investment Authority, Valor Equity Partners, Sequoia Capital et Andreessen Horowitz. Selon le WSJ cela porterait la valeur de l’entreprise à 50 milliards de dollars et surtout cela permettrait de confirmer l’acquisition des 100 000 processeurs IA pour son cluster géant annoncé récemment.
Une puissance de calcul qui pourrait replacer xAI dans la course à l’IA générative face ses principaux concurrents dont OpenAI qui tente de consolider son modèle payant sur ce marché. Selon la presse spécialisée américaine xAI prévoit une sortie rapide d’une solution IAGen sur mobile concurrente de ChatGPT. Surtout xAI souhaite étendre la mise à disposition de ses solutions en IA à un modèle Open Source. Deux initiatives qui pourraient freiner la croissance des revenus d’OpenAI avant son passage, en cours de procédure, de fondation à entreprise privée. Un nouveau statut que conteste Elon Musk en tant qu’ancien actionnaire.
En revanche cette levée de fonds ne permettra pas à xAI de rivaliser comme moteur de recherche avec Google. La filiale d’Alphabet a cependant d’autres soucis. De plus en plus d’analystes estiment que l’hypothèse d’une démantèlement, comparable à celui d’AT&T dans les années 80, est de plus en plus probable. Si Google devait se séparer de Chrome, comme cela a été demandé par la justice américaine, cela serait une première décision qui fragiliserait fortement Google. Même si Elon Musk ne sera pas en charge des questions de régulation dans le gouvernement Trump son avis sur les GAFAM comptera pendant 4 ans.