Cela ne sera sans doute pas facile de rivaliser avec Apple, Withings et tous les fabricants asiatiques sur le marché des objets connectés pour le sport. Pourtant, PIQ, nouveau venu sur le marché des objets connectés grand public sur le sport, vient de séduire FoxConn, le géant de l’électronique taïwanais qui, avec d’autres investisseurs, a apporté 5,5 millions de dollars à la start-up pour produire, distribuer et commercialiser son boitier dès cet été. La start-up, créée par le français Cédric Mangaud et implantée en Suisse, développe depuis un an un capteur de mouvements adapté à tous les sports et relié à une plateforme web permettant de comparer ses performances avec ses amis. C’est le service de partage social qui semble avoir séduit les investisseurs.
Un seul boitier pour tous les sports, qui motive le sportif et pousse au partage
Depuis plus d’un an, le français s’est lancé sur le marché des objets connectés pour le sport et a créé, avec son équipe, un boitier permettant d’enregistrer une multitude de mesures des mouvements et de les retransmettre en direct sur un smartphone. Malgré sa petite taille, PIQ enregistre un nombre incalculable de données, grâce à 2 accéléromètres, un giroscope, un magnétomètre et un altimètre : accélération de mouvement, force à l’impact, dénivelé, vélocité, etc., soit jusqu’à 11 millions de data en 1 heure d’activité ! Une puissance malgré tout proposée par de nombreux concurrents de PIQ. Le boitier se distingue, en réalité, par sa flexibilité à l’usage et par son aspect social. Et c’est sans doute ce dernier aspect qui est le véritable différenciateur proposé par la start-up française.
Contrairement à la plupart des objets connectés, comme Connected Cycles ou Swimmo, dont l’utilisation reste très spécifique à un sport, PIQ est un boitier qui se porte sur le corps et qui est donc universel : qu’on soit golfeur, rugbyman, skieur ou tennisman, le boitier reconnait l’activité et adapte les mesures en fonction. Inutile donc d’acheter une raquette ou un vélo connecté, PIQ s’adapte ! L’usage de PIQ se veut également très motivant pour le sportif et axé sur le partage social grâce à des algorithmes qui sont, en quelque sorte, en empathie avec l’utilisateur. PIQ ne va pas dire aux sportifs ce qu’ils doivent faire, mais faire ressortir ce qu’ils font de bien. « On veut challenger l’utilisateur grâce à la gamification » déclare le fondateur de la start-up. Et pour motiver ses utilisateurs, PIQ a créé une mesure de performance « maison », le PIQSport, qui permettra de se mesurer à n’importe quel sportif !