La Communauté Européenne a validé la nouvelle loi IA Act encadrant le développement de l’IA. La Communauté Européenne va mettre en place un label CE sur les applications développées en IA. Les entreprises devront respecter dans leurs usages ce cadre réglementaire. Une décision qui n’a pas freiné l’appétit des investisseurs américains pour Mistral AI.
Dans un communiqué la Communauté Européenne précise que l’accord signé dimanche « concentre la réglementation sur les risques identifiables, assure la sécurité juridique et ouvre la voie à l’innovation dans le domaine de l’IA fiable. En garantissant la sécurité et les droits fondamentaux des personnes et des entreprises, la loi soutiendra le développement, le déploiement et l’adoption de l’IA dans l’UE, centrés sur l’humain, transparents et responsables ».
L’IA Act va encadrer tous les projets IA (en fonction d’une pyramide des risques) et obligera les entreprises à les référencer dans une base de donnée commune. La Communauté Européenne prend donc le pari que l’IA ne pourra se développer comme marché que dans un cadre juridique clair limitant les risques inhérents à ces nouvelles technologies. Une décision logique au regard de la régulation du marché du digital voulue et appliquée par l’Europe autour du Digital Act Service.
Une vision de long terme sur les apports de l’IA
Avec cette loi la Communauté Européenne espère créer une industrie de l’IA responsable et au service du développement économique et social. Pour cela la Communauté Europénne financera plus d’un milliard d’euros par an dans le cadre des programmes Horizon Europe et Digital Europe. Une vision de long terme qui n’a pas freiné l’appétit des investisseurs américains pour Mistral AI présenté comme la nouvelle pépite de l’IA française et européenne qui vient de lever 385 millions d’euros.