Le 24 mars dernier Bruno Lemaire ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique et Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications présentaient les principales mesures qui seront proposées au parlement dans le cadre de l’encadrement des activités des influenceurs. Le nouveau cadre légal sera stricte et devrait faire évoluer fortement un éco système évalué à plus de 150 000 influenceurs.
Dans un contexte marqué par de nombreuses affaires mais aussi polémiques comme celle opposant le rappeur Booba à Magali Berdah, patronne de Shauna Events, Bercy a fait plusieurs propositions en faveur d’une loi stricte sur l’activité des influenceurs. Le Ministère de Bruno Lemaire a choisi d’encadrer économiquement et légalement le travail des influenceurs avec dans la loi qui sera proposée la reconnaissance d’une définition de l’influence commerciale et du mandat d’agence d’influence.
Si les influenceurs seront reconnus comme un média leurs publicités seront encadrées précise Bercy. « Les règles qui s’appliquent sur le net doivent être les mêmes que dans les médias traditionnels, en particulier sur certains biens et services, tels que la chirurgie esthétique, les actes de santé, les boissons alcoolisées, les produits financiers, les paris sportifs » a précisé le ministère de Bruno Lemaire. Pour contrôler cela il a aussi annoncé la mise en place immédiate d’une « police des réseaux sociaux » avec une équipe dédiée, au sein de la DGCCRF. Les plateformes devront pas ailleurs coopérer avec les autorités.
En devenant un média comme les autres, les influenceurs vont devoir appliquer de nouvelles règles de bonnes conduites. Bercy a déjà publié un document sur celles-ci qui est consultable ici.