Les audiences TV pour la Coupe du Monde de Rugby ne faiblissent pas. Entre 15 et 11 millions de téléspectateurs pour les matchs de l’Equipe de France. Près de 4,7 millions de téléspectateurs pour un match de poule entre l’Angleterre et le Japon selon médiamétrie. Si les français seront majoritairement devant leur écran pendant cette compétition ils seront nombreux aussi sur les canaux digitaux. En revanche l’intérêt pour les paris sportifs est faible.
Selon les résultats de cette étude publiée par le service marketing de Branché Rugby et de Norstat se sont bien les valeurs collectives de ce sport qui portent l’audience actuelle de la Coupe du Monde. Menée auprès de 505 répondants représentatifs de la population française on remarquera tout d’abord que le panel de répondants est jeune et féminisée (57 % de femmes dans l’échantillon).
Le rugby séduit tout d’abord par ses valeurs collectives (79 % des répondants) et le respect de l’adversaire (55 % des réponses). Le sport collectif est d’ailleurs associé par les répondants au sondage à 3 valeurs éducatives importantes : le respect (88%), le goût de l’effort collectif et individuel (61 %) et la discipline (54 %). Des réponses qui semblent justifier l’effort annoncé par E. Macron début septembre en faveur de la pratique sportive collective avec 5000 terrains de sports financés par une enveloppe de 200 M€ de l’état.
La TV domine face à un digital éparpillé
Sans surprise c’est principalement devant la télé que 63 % des français vont suivre la Coupe du Monde de Rugby. 46 % déclarent qu’ils suivront la compétition sur leur petit écran. Ce qui donne un taux d’audience maximal de près de 19 millions de téléspectateurs. Le match d’ouverture avec plus de 15 millions de téléspectateur s’est approché de ce niveau d’audience. A coté de la TV le poids des autres canaux d’information et de diffusion est dispersé. Les réseaux sociaux pèse (17 %), Le streaming (16 %), la consultation de sites spécialisés (12 %), les échanges entre amis sur des plateformes collaboratives (10%). A noter la faiblesse de la consultation des sites de paris sportifs : seulement 4 %.