La Paris Retail Week ouvre ses portes demain 19 septembre Porte de Versailles. Comme chaque année ce salon fait le point sur les principales tendances du retail et du eCommerce. Dans un contexte économique plus difficile que l’année passée, les organisateurs ont partagé les résultats d’une étude Havas Commerce & CSA sur les attentes des français en matière de consommation. Parmi les tendances nouvelles : l’écologie et les services digitaux restent plébiscités mais pas à n’importe quel prix.
Bien sur dans le contexte actuel les français expriment très clairement leurs inquiétudes en termes de pouvoir d’achat et sont à la recherche d’économies en matière de consommation. Mais au delà de ce constat les comportements en matière de consommation continuent à évoluer selon les résultats de cette étude.
Si l’achat en magasin physique demeure selon les rapporteurs de cette étude la pratique courante pour 90% des sondés 54 % déclarent également commander en ligne. La confiance des consommateurs dans les canaux physiques est encore largement liée à la possibilité de toucher ou d’essayer les articles (67%), de repartir immédiatement avec ses achats (51%). Selon cette étude, 31% des interrogés trouvent cela aussi plus responsable.
L’argument écologique important mais pas décisif
Bonne nouvelle pour la planète l’engagement écologique joue un rôle important (49%), mais pas décisif (12%) dans les achats. La principale décision d’achat est le prix à 65 % même si la qualité pèse pour 45 %. Environ un tiers des Français prennent également en compte les promotions lors de leurs achats.
Téléchargez les résutats de l’étude Havas Commerce & CSA
La montée en puissance du digital semble se poursuivre. En 2023, environ un tiers des Français ont effectué des achats en ligne. Tout comme pour les achats en magasin, le prix reste la principale motivation (60%). Les achats en ligne avec retrait en magasin (Click & Collect) ont également diminué en 2023 pour 1 français sur 2 (51%) selon les résultats de cette étude. C’est le cas également pour le drive : seulement 14% le font régulièrement. Si la demande reste forte pour tous les services digitaux liés à l’achat cela doit être perçu comme un service supplémentaire n’impactant pas le prix des produits.