A l’occasion du Paris Retail Week Vincent Mayet, Directeur Général de Havas Commerce et Arnaud Gallet, Directeur de la Paris Retail Week, ont présenté les résultats de l’étude Havas Commerce « Comprendre les mutations du commerce dans un monde en crise ». Cette étude réalisée par Havas Commerce entre le 1er juillet 2022 et le 10 septembre 2022 auprès de 285 retailers dans 31 pays indiquent que le secteur mise sur des prix bas et sur le digital mais sans investir massivement dans la fidélisation. Une vision de court terme si la crise inflationniste devait se transformer en crise économique.
Selon les résultats de cette étude l’inflation est l’inquiétude n°1 de plus de la moitié des retailers à travers le monde. Face à l’inflation les auteurs de cette étude soulignent que les retailers ont choisi dans un premier temps une stratégie défensive : en augmentant le prix (89%), en diminuant les marges (67%), en réduisant les investissements (66%) et les dépenses en ressources humaines (60%), et enfin en gelant ou diminuant les investissements publicitaires et média (46%).
D’après les retailers interrogés, l’action la plus efficace pour développer leurs ventes passera par des prix bas (38%). En France, ils sont même 57% à le penser soulignent les auteurs de cette étude. 33 % d’entre eux entendent proposer aussi des offres spéciales aux consommateurs.
50 % des retailers vont miser sur le digital mais seulement 1 sur 4 sur l’activation digitale
Au delà de cette volonté de miser sur des prix bas, la transformation numérique et virtuelle demeure le chantier le plus important pour plus de 1 retailer sur 2. Selon Paris Retail Week et Havas Commerce 54% d’entre eux comptent davantage investir dans le digital (ecommerce, social commerce…) et cela monte à 67% en France.
En revanche seulement 1 retailer sur 4 estime que les activations digitales constituent l’action la plus efficace pour développer leur chiffre d’affaires. Toujours dans le domaine de la relation client et consommateur, les retailers interrogés estiment à seulement 23 % que de nouveaux programmes de fidélité seront nécessaires et devront être couplés avec de nouvelles politiques de remises.