Facebook a enregistré sur son dernier trimestre fiscal 2021 clos le 31 décembre un net ralentissement de la progression de ses revenus. Sur le trimestre la progression est de 20 % contre une moyenne de 37 % sur l’ensemble de l’année 2021. Pour 2022 Facebook anticipe un ralentissement des investissements publicitaires en digital qui fait très peur aux investisseurs dans la tech.
Dans la présentation de ses résultats trimestriels, Facebook insiste surtout sur deux points pour expliquer le ralentissement de son activité. Selon le réseau social son chiffre d’affaires a été pénalisé par une chute de prix de certains de ses formats publicitaires et par un ralentissement des investissements publicitaires au niveau mondial.
Selon Facebook, son offre de vidéos courtes (Reels) concurrente de celle de TikTok est monétisée à un niveau de prix inférieur à celui de ses autres services. Face à la montée en puissance de TikTok et de son format unique Facebook a choisi d’être agressif en terme de prix sur la fin de l’année.
Ses revenus de près de 118 milliards de dollars et son résultat net en progression de 35 % à un peu plus de 39 milliards de dollars lui donnent une certaine marge de manœuvre en terme de stratégie tarifaire.
Mais au delà de la concurrence annoncée depuis plusieurs mois avec TikTok se sont surtout les perspectives qu’il a donné en matière d’investissements publicitaires en digital des annonceurs qui ont fait peur aux investisseurs.
Facebook est un des premiers GAFAM à anticiper un net ralentissement du marché pour 2022. Un ralentissement qui pourrait être plus brutal que prévu en cas de faiblesse de la croissance mondiale pour.