Est-ce l’effet Donal Trump mais depuis la faillite des prévisions des instituts de sondage aux Etats-Unis pour les élections américaines, de plus en plus d’analystes estiment que ce secteur doit ce réinventer comme en témoigne d’ailleurs la vente de l’institut IFOP à la famille Dessantrangle. C’est sans doute dans ce sens qu’il faut interpréter aussi le rachat de CrowdTangle par Facebook.
Mesurer le buzz et offrir de nouveaux services aux médias et directions marketing
Avec l’acquisition de CrowdTangle, Facebook renforce ses outils destinés aux éditeurs de presse et aux services marketing . Cette jeune start-up liée à l’éco système Facebook depuis 2011 fournit un service qui repère et analyse les contenus faisant le buzz sur les réseaux sociaux. La société propose également aux éditeurs de suivre le buzz de leurs propres articles ou encore de mesurer la popularité de certains articles. Un service comparable à celui par exemple de la start-up française NewsGen. Même si Mark Zuckerberg martèle que Facebook n’est pas un média mais avant tout une « tech », le réseau social américain cherche à renforcer par tous les moyens la qualité des contenus qu’il propose. Selon les propos des dirigeants de CrowdTangle ce rachat va permettre à la jeune entreprise d’innover et fournir aux médias de nouveaux services pour mesurer des histoires et des opinions originales sur les réseaux sociaux et identifier les personnes d’influence.
Il est clair que ce service permettra aussi de compléter par l’analyse des réseaux sociaux les études traditionnelles qui sont menées notamment par les médias. En France des sociétés comme Synthesio ou Apicube avec des modèles Big Data se sont positionnées sur ce créneau offrant de nouvelles manières de réaliser des études. CrowdTangle revendique des clients tels que la BBC, RTL, CNN, USA Today, Greenpeace, l’Unicef ou encore L’Oréal.