Alors que la montée en puissance de l’IA avec notamment les services photos, sons et textes des plateformes comme ChatGPT inquiète de plus en plus les artistes et ayants droits notamment en Europe, le verdict attendu du procès entre Hermès et l’artiste Mason Rothschild devrait donner une idée de ce que risquent les marques en terme de copie dans le Métavers.
Dans ce procès Hermès accuse Mason Rothschild d’avoir vendu à des fins d’enrichissement des NFT représentant le sac Birkin. Le litige a commencé il y a deux ans lorsque Mason Rothschild a vendu un « Baby Birkin » sur une plateforme du Metaverse pour 23 500 dollars selon les informations données par BFMTV. L’année suivante, il a récidivé avec les « Metabirkins », une centaine de versions NFT du Birkin dont les ventes ont dépassé un million de dollars. Dans ce procès s’affronte deux logiques : la protection des oeuvres et des marques et la liberté d’expression des artistes sur le Métavers.
Mason Rothschild affirme qu’il vend des «représentations artistiques imaginaires». Cela n’est pas l’avis d’Hermès en matière de droit de la propriété intellectuelle. Pour l’éco système du Métavers dont un grand nombre des valeurs ont fortement baissées ces derniers mois la décision du tribunal de New York est attendue également avec impatience. Un jugement défavorable alimenterait les suspicions sur les capacités de développement de ce secteur.