AWS organisait ce mercredi une journée start-up à l’espace Saint Martin à Paris. Une occasion pour le leader du cloud public de démontrer que son offre est de plus en plus avancée pour les start-ups mais pas que.
En organisant cette journée, AWS avait, semble-t-il, pour objectif de démontrer que son offre était de plus en plus technologique et avancée. En clair si AWS est la plate-forme des jeunes entreprises elle est aussi de plus en plus celle des start-ups qui ont envie de rivaliser, au niveau technologique, avec des grandes entreprises. A ce titre le programme des conférences faisait la part belle à tous les concepts et services avancés actuels. Dans ses différentes interventions, AWS a mis l’accent sur l’Hyper Vitesse mais aussi sur les architectures micro services, la continuité de services sans oublier l’intelligence artificielle et le machine learning. Objectif : convaincre le haut du panier des start-ups mais aussi certains observateurs de grandes entreprises que désormais il est plus facile de construire avec AWS une architecture informatique performante et innovante. Un point de vue partagé par différents experts présents sur cette journée. Pour Michel Ribault, de la société Easyteam, un intégrateur leader dans la transformation vers le cloud, les besoins des entreprises et ceux des start-ups sont en train de converger. « L’hyper- vitesse proposée pour créer des applications à une vitesse qu’aucune solution on-premise ne peut égaler permet de se concentrer sur la logique business » précise-t-il. L’objectif est le même pour tous ajoute-t-il : « il s’agit de ne plus avoir à se soucier des serveurs dans la mise en oeuvre d’ architectures sécurisées hautement performante et disponible ». Il y a quand même une différence entre les start-ups et les grandes entreprises dans la mise en oeuvre de ces services note t-il. Il explique que pour les start-ups l’enjeu est de maîtriser nativement ses services alors que pour les entreprises le premier objectif est de sauter plusieurs étapes tout en continuant à miser sur leurs équipes internes pour faciliter le déploiement à grande échelle. Dans les deux cas il s’agit de mieux tirer partie des possibilités technologiques. Un argument qui a animé une grande partie du start-up day.