Apple vient d’annoncer un nouveau service sur Maps destiné à établir une cartographie des déplacements d’abonnés à ce service. Une initiative qui intervient après celle annoncée en partenariat avec Google. En France, le débat est ouvert avec notamment un rapport comparant toutes les solutions et notamment le suivi des mobiles.
Comme de nombreux acteurs de la Tech, Apple cherche à utiliser ses services pour délivrer une information de cartographie de déplacement de ses utilisateurs de Maps. La firme à la pomme vient notamment d’annoncer le lancement d’un nouveau service sur Maps. Ce service enregistre les demandes d’itinéraire que font les utilisateurs. Apple explique que ce service est disponible dans 63 pays sur les villes principales.
L’idée est de pouvoir tracer les itinéraires non pas individuels mais de groupes sur des critères anonymes et de pouvoir les comparer avec d’autres informations sur la pandémie. Cela devrait permettre aux autorités et aux organismes de santé de prévoir différents événements lors de la période de déconfinement. Apple insiste cependant sur le fait que les données individuelles des utilisateurs ne seront pas utilisées et surtout identifiées en fonction de l’ID client d’Apple.
Cette initiative d’Apple vient après celle annoncée en collaboration avec Google son principal concurrent. Les deux sociétés ont annoncé un programme commun pour que chaque utilisateur de mobile puisse localiser les personnes contaminées signalées ou volontaires. Apple et Google ont ouvert leurs API aux développeurs pour que les applications de traçage soient disponibles sur IOS et Android. Une manière de favoriser la massification rapide de ces applications afin qu’elles soient efficaces.
Un rapport disponible sur les différentes solutions
Du coté des autorités rien ne semble trancher entre ceux qui préconisent un suivi de la mobilité à travers l’analyse des logs des téléphones mobiles ou à travers une application spécifique de traçage. Dans les deux cas le consentement individuel semble incontournable en dépit de la situation de crise sanitaire. D’autant qu’il semble que la classe politique soit partagée dans l’usage de ces services. Même si selon une enquête d’Odexa Consulting, 69 % des Français seraient favorables à l’usage d’une application de traçage du Covid-19.