Le Tremplin, incubateur parisien dédié aux startups du sport, a révélé sa 3ème promotion. Si une nouvelle fois la sélection est diversifiée (plateforme SaaS, communautés, coaching), elle fait la part belle aux objets connectés avec l’intégration de PIQ et Tech4Race.
En moins de 5 ans, PIQ est devenu l’une des startups mondiales du sport avec le plus fort potentiel. Avec le soutien de fonds d’investissement références (Ginko Partners, 360 Capital Partners, Swisscom Ventures) et d’un géant de l’électronique (Foxconn), avec un CEO très expérimenté à sa tête (Cédric Mangaud), la société franco-suisse a développé un objet connecté révolutionnaire : le capteur PIQ est capable d’enregistrer les mouvements du sportifs avec une extrême précision. Il est surtout accompagné de PIQ-Robot, un algorithme traitant en temps réel les milliers de données remontées, et de Gaia, une base unique d’intelligence artificielle interprétant cet énorme volume de datas. Adaptable à n’importe quel sport (la boxe, le ski, le golf, le tennis et le kite ont déjà leur version PIQ), plutôt abordable pour le grand public (à partir de 99€), l’objet connecté pourrait à terme se placer au coeur de l’écosystème du sport amateur. C’est d’ailleurs clairement l’ambition de la startup qui travaille actuellement à la création d’une plateforme sociale favorisant le challenge sportif. En intégrant le Tremplin, malgré un développement très avancé, l’équipe de PIQ fait donc aussi un pas vers cette stratégie de positionnement central et semble privilégier le marché français pour s’attaquer aux géants Fitbit ou Xiaomi.
Après l’entrainement, l’objet connecté arrive sur les compétitions
Moins connu, moins avancé sur le plan technologique mais tout aussi intéressante, la startup Tech4Race a développé un tracker GPS pour les organisateurs de courses outdoor. Alors qu’aujourd’hui le chronométrage se fait à partir de puces RFID, Tech4Race propose d’équiper les coureurs d’un tracker permettant de suivre leur position en live pour plus de sécurité, d’animation sur les réseaux sociaux. S’appuyant sur le réseau Lora et avec une autonomie de 100 heures, ce tracker pourrait progressivement équiper de plus en plus de compétitions. La société bretonne devra cependant faire face à plusieurs challenge : le coût de son objet (difficile de rivaliser avec le prix d’une puce RFID) et la concurrence (les français de Capturs et Dotvision sont déjà sur le marché). Mais le choix de s’attaquer au marché des organisateurs d’événements est stratégique et Tech4Race répond directement à une demande de services toujours plus innovants de la part des compétiteurs.