L’éditeur américain SAS vient de publier le retour d’expérience dans l’analytique très intéressant de la société d’études canadienne Numéris. Cette société qui a vu ses coûts d’interrogation de panels exploser ces dernières années utilise les solutions analytiques pour optimiser cette phase de son process sur les études et augmenter ses capacités de conseil.
Les objectifs de Numeris : diminuer les coûts et augmenter la partie conseil
Numeris est le leader canadien de la fourniture de données sur les mesures d’audience et les comportements d’achat des consommateurs. Une société d’études un peu comparable à GFK et médiamétrie réunies. La société offre en outre des services de conseil aux producteurs TV, publicitaires et agences de communication. Pas vraiment engagée dans la transformation digitales, les données qu’elle exploite sont toutes tirées d’appels téléphoniques, mais de moins en moins de participants répondent à ses sollicitations souligneNuméris. Dans ce domaine la société d’études a vu ses coûts d’interrogation téléphoniques des panelistes exploser. Elle rappelle notamment qu’il est de plus en plus difficile d’atteindre le quota de 180 000 répondants qui est traditionnellement de mise sur ce marché, ainsi que les 11 000 mesures d’audience requises pour produire des estimations d’audience audio et vidéo fiables.« Il y a dix ans, 90 à 92 % des foyers acceptaient de répondre par téléphone aux enquêtes d’audience. Aujourd’hui ce taux a chuté à 65 %, » soulignait dans le cadre de cette étude de cas Derrick Gray, Director of Audience Measurement Science chez Numeris. Afin de pouvoir disposer d’une vue consolidée et interroger plus régulièrement toutes ces bases Numeris a investi sur l’analytique. Le renforcement de la capacité analytique permet également à la société d’études de travailler avec moins de répondants et surtout cela permet de développer une capacité de conseil additionnelle en partageant les données et les analyses de plusieurs départements. En clair moins de répondants mais plus de certitudes grâce à l’analytique sur les réponses et la qualité de celles-ci. Pour beaucoup d’analystes la capacité à interroger plus facilement en language naturel et à obtenir plus facilement des données analytiques permet aux entreprises d’augmenter leurs capacités décisionnelles et de diminuer les coûts d’acquisition de l’information. Le défi étant de traiter des données de plus en plus hétérogènes et de moins en moins sourcées. Reste à convaincre les clients que ces méthodes sont plus efficaces et pertinentes que celles qui étaient utilisées dans le passé.