Vivatech le grand salon des startups et de l’innovation à la française se tiendra du 15 au 18 juin. Cette seconde édition depuis la crise sanitaire devrait accueillir plus de 30 000 personnes avec notamment une journée grand public. A la fois foire grand public et événement relationnel professionnel, Vivatech accorde une place de plus en plus importante aux marques et au digital. En revanche, l’événement est de moins en moins centré sur les startups à un moment où les tensions sur le secteur du capital risque se précisent avec notamment la remontée des taux d’intérêts.
Vivatech se déroulera cette année entre les deux tours des législatives. L’édition 2022 aura lieu du 15 au 18 juin Porte de Versailles et devrait réunir plus de 30 000 participants et 1 500 exposants.
Cet événement payant organisé par le groupe Publicis et les Echos ressemble de plus en en plus à un salon digital grand public avec notamment une forte orientation autour des technologies digitales de demain et du Web3.
C’est notamment l’occasion pour les grandes entreprises françaises de présenter leurs innovations digitales à l’image de L’Oréal avec ses initiatives Beauty Tech dans le digital et le Web3. D’ailleurs presque tout le CAC 40 a décidé d’être présent physiquement sur ce salon à l’instar de BNP Paribas, La Poste, LVMH, Orange, EDF, Axa, L’Oréal, Sanofi, TotalEnergies…
Un salon de plus en plus grand public et digital
De plus en plus digital et grand public ce salon continue cependant d’accorder une place aux startups et aux entrepreneurs. Les incubateurs régionaux avec leurs entreprises sont cependant moins présents. Les grands acteurs américains de la tech, dont Microsoft, SAP et Google continuent à être présents mais semblent moins nombreux.
Si on pourra croiser dans les conférences quelques responsables des licornes françaises, à l’image de Romain Moulin d’Exotec, le programme des conférences dédiées au startups et au financement de l’innovation semble être plus réduit que dans les éditions précédentes.
C’est dommage à un moment où tout l’éco système des startups, qui a levé en 2021 plus de 11 milliards d’euros, se pose de nombreuses questions sur son avenir avec la remontée des taux d’intérêts et la raréfaction prévisible des levées de fonds.