L’ancienne informatique des SSII et ESN représentée par le Syntec Numérique et TECH IN qui fédérait les entreprises du digital ont décidé de fusionner pour donner naissance à Numeum. Objectif : mieux représenter la totalité de l’éco système du numérique auprès des instances gouvernementales françaises et européennes.
Le Syntec Numérique et TECH IN on décidé de faire cause commune dans la défense des entreprises du numérique en créant Numeum. Un nouveau nom qui semble plus adapté à l’évolution actuelle de l’écosystème du numérique français qui a vu l’arrivée de nombreuses nouvelles entreprises.
Le principal objectif de ce nouveau syndicat professionnel reste le même : être une force de lobbying auprès des instances gouvernementales et européennes. Le Syntech Numérique est intervenu dans le passé dans de nombreux dossiers du droit des travail et d’emploi pour ses adhérents SSII (Sogeti, Capgemini, Accenture…) que l’on appelle aujourd’hui entreprise de services numériques.
Mais ces ESN ne sont pas les seules à vouloir intervenir auprès des instances gouvernementales dans certains dossiers. On l’a vu notamment lors de la prise de position de Back Market, une entreprise digitale du Next40, sur le dossier de la taxation des produits numériques recyclés.
Présentée le 18 juin cette nouvelle organisation, membre de la Fédération Syntec, rassemblera 2 300 entreprises réalisant 85% du chiffre d’affaires total du secteur du numérique et représentant 530 000 emplois en France. Dans son communiqué Numeum précise qu’il entend mettre le numérique au service de l’humain avec une ambition fondatrice : agir au service d’un numérique responsable pour tous.
Numeum sera présidé conjointement par Pierre-Marie Lehucher et Godefroy de Bentzmann, auparavant présidents de Syntec Numérique et de TECH IN France.