OpenDataSoft est, depuis l’année de sa création en 2011, l’une des start-ups IT françaises à la pointe de l’open data, le partage public de données. Le logiciel cloud qu’elle a développé lui a permis d’être élue parmi les 10 start-ups les plus innovantes de France en 2014 (selon le classement proposé par Electronic Business Group) et plus récemment de lever 1.5 million d’euros auprès d’Aurinvest.
L’ouverture des données, un enjeu de plus en plus important pour les collectivités
Le partage des données ouvertes est devenu un enjeu très important, notamment pour les organismes et collectivités publiques. Comme le précise Jean-Marc Lazard, PDG d’OpenDataSoft « les collectivités, entreprises et administrations sont de plus en plus nombreuses à prendre conscience de l’importance de l’ouverture des données et du besoin de proposer des APIs à leur écosystème. » La société parisienne a donc conçu une plateforme permettant aux collectivités et entreprises de transformer leurs données en services innovants (API, visualisation graphique, cartes, temps réel) et ce, de la manière la plus simple et économique possible. Cela se passe en 3 temps :
– L’entreprise gère la collecte des données, la structuration et la publication sur une interface web « pensée pour tous les utilisateurs métier ».
– Les données publiées sont ensuite accessibles au public sur le public.opendatasoft. La plateforme offre différentes formes de visualisations interactives : cartes, graphiques, galeries de photos ou simples tableaux. Une fois mises en forme, les données sont valorisables sur différents supports : intégration dans un article blog, téléchargement au format xls ou partage sur les réseaux sociaux.
– Surtout, la plateforme génère automatiquement des APIs utilisables par tous dans le cadre de développements web ou mobile. Depuis 1 mois, OpenDataSoft a d’ailleurs lancé un nouveau modèle économique : elle propose désormais la monétisation des APIs externes grâce à un module de paiement en ligne.
La monétisation des APIs externes comme opportunité de business à l’international
Parmi la cinquantaine de clients que compte la société, on retrouve logiquement beaucoup de collectivités publiques (mairies, régions, départements, administrations), mais aussi des grandes entreprises (SNCF, Veolia, Suez) et depuis 2015 des entreprises américaines et australiennes. La levée de fonds s’effectue justement dans cet objectif d’internationalisation. « Elle va nous permettre d’allouer immédiatement des ressources importantes au développement et la promotion de notre offre et conquérir plus rapidement de nouveaux marchés en Europe et en Amérique du Nord » commente Jean-Marc Lazard.