Le salon français de la Tech se tiendra de nouveau à Paris mais dans un format phygital avec quatre fois moins d’exposants et un nombre limité de visiteurs. Cette taille réduite et ce format innovant sont des raisons supplémentaires de se rendre Porte de Versailles du 16 au 19 juin ou de suivre on line cet événement phare de la Tech européenne.
L’édition 2019 avait rassemblé 2 000 exposants et accueilli 124 000 visiteurs conférant à Vivatech le statut de plus important événement tech en Europe. En 2020, le salon avait été annulé en raison de la crise sanitaire. VivaTech est de retour du 16 au 19 juin avec les trois premières journées pour les professionnels et la dernière pour le grand public. Environ 500 exposants (dont 200 startups) sont attendus.
Installé sur 25 000 m² (contre 56 000 m² en 2019), VivaTech 2021 n’accueillera que 5 000 personnes par jour qui devront fournir un test covid négatif et porter un masque. Mais VivaTech se tiendra sous une forme hybride (physique et digital) avec des retransmissions en direct, des salles de networking virtuelles, de la réalité augmentée ou bien encore trois multiplex depuis l’Amérique du Nord, l’Asie et l’Afrique.
La visite d’Emmanuel Macron est annoncée et la liste des speakers sur place ou en visio est impressionnante : Mark Zuckerberg (Facebook), Tim Cook (Apple), Arvind Krishna (IBM), le commissaire européen Thierry Breton, Bernard Arnault (LVMH), Catherine MacGregor (Engie), Agathe Bousquet (Publicis), Ken Hu (Huawei), Thibaud Hug de Larauze (Back Market), etc.
Un test pour le phygital et un baromètre de l’écosystème français de la Tech
Même si peu à peu les événements devraient à nouveau être organisés en présentiel, bon nombre de professionnels du marketing interrogés par Digital CMO supposaient que les formules hybrides allaient se développer. Assister à VivaTech 2021 permettra de constater si les technologies et les usages le permettent réellement.
L’un des autres intérêts de ce salon sera de mesurer le dynamisme de l’écosystème français de la Tech. Parmi les centaines de startups annoncées, toutes ne deviendront pas des scale-up ou des licornes et bon nombre bénéficient de subventions publiques masquant leur réelle valeur sur le marché.
Au-delà de l’aspect foire-expo technologique et bien que cette version européenne du CES de Las Vegas soit incontestablement une réussite, reste à voir si les 5,4 milliards d’euros levés par les start-ups françaises en 2020 feront de la France une véritable start-up nation.